A Damas

Mes filles, réveillez vous

réveillez vous, mes filles

demandait leur père,

tenant ses deux filles dans les bras,

en les secouant tout doucement

comme s'il voulait

qu'elles se réveillent

qu'elles ne dorment plus

cherchant leur regard.

attendant leur sourire.


Mais les filles ne dormaient pas,

elles restaient immobiles dans ses bras.

En vain le père suppliait,

en vain il pleurait,

il les a regardées

les yeux pleins de larmes,

les yeux qui ne puvaient pas croire.


Il ne pouvait pas saisir,

pas accepter la vérité

qu'en soi il connut déjà

Ce fait qui pourtant

était pour lui trop effrayant.


C'etait là-bas, loin,

ou peut-être près,

à Damas,

où les humains ont cessé

d'être humains.


Esther

Gregor Grešak

skrbnik

Poslano:
16. 09. 2013 ob 17:01

Čestitam za pesem napisano v popolni francoščini!

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Esther

Poslano:
22. 09. 2013 ob 08:01

Hvala za kompliment, veliko mi pomeni.

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Komentiranje je zaprto!

Esther
Napisal/a: Esther

Pesmi

  • 15. 09. 2013 ob 19:34
  • Prebrano 601 krat

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